2008

7 février au 30 mars 2008 / vernissage le mercredi 6 février dès 18h

Marie José BURKI (Suisse / 1961) / INSTALLATIONS VIDEO

En mettant en relation langage et image, Marie José Burki interroge le théâtre de nos représentations et de nos mémoires dans le rapport équivoque à un monde saturé d'images. Ce n'est que dans les interstices, dans les intervalles, dans les respirations suggérées par les juxtapositions et leurs écarts, que le travail artistique de Marie José Burki nous révèle une perception du réel. Les images représentent souvent un regard en attente d'un événement qui n'arrive pas. Par des mouvements de caméra qui déambule dans des fragments de paysage ou des scènes statiques, les images effleurent le visible plutôt que ne le révèlent.

26 au 28 février 2008

Déambuler: à propos d’une collection / PROJECTIONS

A l'occasion de l'exposition dédiée à Marie José Burki, nous présenterons une programmation de vidéos et de films d'artistes, dont les premiers travaux de Marie José Burki, coproduits par le Centre pour l'image contemporaine. Une thématique traverse l'œuvre de Marie José Burki : la déambulation. Celle qui permet au regard de flâner et de construire une fiction, un imaginaire à travers les rêveries. C'est aussi l'idée de déplacement des formes, des concepts, et en fin de compte de soi-même. Dans ce déplacement, le sujet est en errance de lui-même ; c'est précisément lorsque le corps est en situation d'avoir à trouver sa place que cette dernière notion se dissout. C'est cette aspiration à trouver notre place qui nous motive à nous mouvoir. Pour reprendre la formule de Jean-Luc Nancy : Je bouge lorsque je ne suis pas là où je suis. 1

1 Jean-Luc Nancy et Abbas Kiarostami, L'Evidence du film

UNE SÉANCE :
Prix normal : 10.-
Prix réduit: 6.-

12 au 14 mars 2008

Le cinéma ornemental 
Carte blanche à Philippe-Alain Michaud / PROJECTIONS

Lorsque l'on cesse de considérer l'écran de cinéma comme une fenêtre ouvrant sur une profondeur fictive pour l'envisager comme une surface d'inscription et que l'on privilégie la dimension plastique de l'image filmique au détriment de sa dimension documentaire et réaliste, le cinéma se révèle moins comme un art de la figure que comme un art du champ et de la ligne, c'est-à-dire comme un dispositif ornemental.

UNE SÉANCE :
Prix normal : 10.-
Prix réduit: 6.-

Dans le cadre de la manifestation "Rencontres cinéma art contemporain" organisée par la Haute école d'art et de design, (HEAD – Genève), du 11 au 15 mars 2008 :
Mercredi 12 mars / James Fazy / 18h00
CONFERENCE DE PHILIPPE-ALAIN MICHAUD

Samedi 15 mars / cinéma Bio / 12h15
Aperçu de la collection du Centre pour l'image contemporaine, sur une proposition de François Bovier (HEAD – Genève)
Les films de ce programme appartiennent à la collection permanente du CIC (Centre pour l'image contemporaine/Saint-Gervais Genève), partenaire des « Rencontres cinéma art contemporain ».
www.hesge.ch/head

1er mai au 22 juin 2008 / vernissage le mercredi 30 avril dès 18h

Miranda Pennell (Angleterre / 1963)
IAM / WE ARE

Miranda Pennell étudie la danse contemporaine à New York et Amsterdam avant d'explorer le mouvement humain à travers le prisme de la caméra. Tandis que son œuvre filmique l'écarte peu à peu de la danse, son intérêt pour la performance demeure central ; l'espace, le temps, le rapport entre sujet humain et caméra, l'observation du mouvement et du calme, sont appréhendés par une sensibilité chorégraphique précise et particulière.
Dans Drum Room, l'artiste relève que ce qui est beau dans une interprétation musicale, c'est aussi la présence physique du musicien et sa manière d'occuper l'espace. Le son comme une forme qui vient colorer le silence.
You Made Me Love You présente 21 danseurs et danseuses jouent au chat et à la souris avec la caméra (John Smith) La troupe de danseurs de ballet essaie de garder un contact visuel avec la caméra. « Perdre le contact peut être une expérience traumatisante ». (Miranda Pennell)

Alexia Walther (Suisse / 1974) et Maxime Matray (France / 1973)
L'´ÉTÉ

Leur collaboration a débuté avec le court-métrage Twist (écriture et réalisation : Alexia Walther ; musique : Maxime Matray) qui a gagné en 2008 le prix de la 12e Biennale de l'image en mouvement. Ce film met en parallèle un épisode de la Guerre des Gaules de Jules César et un condensé chorégraphié de l'histoire du Twist. Il s'agit de deux défaites : une défaite historique et une autre, plus symbolique, la défaite d'une libération hypothétique des corps à travers la danse, le Twist. La parole puis la danse ou comment la parole se transforme en corps.
Ils ont, depuis, écrit et coréalisé un autre court-métrage, L'Élan, actuellement en cours de post-production.
Tourné dans le sud de la France, de nos jours, ce film met en scène deux hommes qui vont se battre en duel.
Une œuvre toute récente coproduite par le Centre pour l'image contemporaine et également fruit de la collaboration du couple d'artistes sera présentée en avant-première à Saint-Gervais.

27 au 29 mai 2008

Nouvelle création anglaise
Carte blanche à Miranda Pennell
PROJECTIONS

10 au 12 juin 2008

1,2,3... Avant-Gardes
Le film d'art polonais entre expérimentation et archive
PROJECTIONS

1 octobre au 14 décembre 2008

VERSION bêta
Exposition biennale ART & NOUVEAUX MEDIAS