A contre-courant des chaînes de télévision terrestres qui s’apprêtent à diffuser en ligne des émissions que l’on pourra voir à toute heure, bastard channel fait le pari de limiter la consommation: ses programmes ne pourront être vus qu’à certaines heures, par conséquent ni zapping, ni surfing.
L’esprit bastard channel est celui du média contemporain qu’est internet: le débit bouillonnant de la télévision y croise le débit hésitant du modem de 56k. Certaines émissions emplissent l’écran d’une agitation folle, d’autres, entre tentation et frustration, optent pour une lenteur calculée. Sur bastard channel, les mires sont interactives et le sphinx télé répond personnellement aux questions existentielles de spectateurs qui ne sauront d’ailleurs jamais qui, du sphinx ou de son robot intelligent, les aura éclairés, deux ou trois jours plus tard, de ses conseils.
56kTV - bastard channel possède son propre magazine TV, dans lequel des auteurs internationaux des sciences du cinéma, des arts et des médias donnent leur avis sur le projet et s’expriment sur certaines de ses émissions, enrichissant ainsi l’offre audiovisuelle d’une offre print&read.