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de gauche à droite: Le couple témoin, de Wiliam Klein; Jusqu’au bout du monde, de Wim Wenders; 12 Monkeys de Terry Gilliam

  Sam. 5

18h00
Le couple témoin, de Wiliam Klein, 1976
André Dussollier et Anémone jouent le couple témoin... ou les cobayes du futur. A quoi vont ressembler les Français de l’an 2000? Dans quelle mesure pourra-t-on les manipuler, les programmer? Pour le savoir, le Ministère de l’Avenir choisit un couple et l’installe dans un appartement-laboratoire de ville nouvelle pour lui faire subir une batterie de tests. Le citoyen n’est plus qu’un simple consommateur dirigé par la trinité technocratie-publicité-pouvoir, et Klein pointe le devenir-robot qui guette l’homme du XXe siècle.

20h00 Gattaca, de Andrew Niccol, 1997
L’histoire se déroule dans un futur proche, quand la médecine et la science ont maîtrisé la génétique, et sont capables de programmer totalement les êtres; Vincent, un enfant naturel, donc dangereux dans le monde de Gattaca où tout est sous contrôle, va jouer à être un autre pour déjouer les limites de Gattaca; mais les sentiments s’en mêlent, et les choix ne sont pas faciles... Enquête policière, action, suspense: un thriller classique dans un environnement qui l’est moins.

22h00 Jusqu’au bout du monde, de Wim Wenders, 1991
Nous sommes en 1999: la communication règne sur le monde, avec son équivalent-image: la transparence. Les personnages ont tout loisir de se joindre aux quatre coins du monde en maniant cartes téléphoniques, ordinateurs, écrans. Seuls deux personnages ne voient pas: Trevor qui a mal aux yeux à force de se servir de sa caméra et sa mère aveugle depuis l’enfance. Dans le monde d’aujourd’hui, où tout et tous cherchent à se montrer, à êtr visibles, la grande question est celle de la vision comme acte de responsabilité et d’amour. De Berlin à l’Australie, la planète est le décor de ce film visionnaire.


dim. 6

18h00
Le 3e cri, d’Igaal Niddam, 1974
Des Suisses condamnés à la prmiscuité dans un des fameux abris anti-atomiques qui ornent tous les sous-sols des immeubles de ce pays... ou comment la fiction de la guerre et de la catastrophe révèle les êtres avec crudité et cruauté. Le 3e cri raconte un état de siège, et se demande si ce n’est pas le monde entier qui est assiégé. Le mal absolu, c’est la clôture; être sans fin et sans limites, telle est la question.

20h00 Blade Runner, de Ridley Scott, 1982
Inspiré de Philip K Dick, ce film introduit la magie du film noir des années quarante dans un scénario de science fiction : nous sommes à Los Angeles en 2019. Quatre répliquants (robots d’apparence humaine) se sont échappés et ont infiltré la cité. Un Blade Runner (tueur), Deckard, est chargé de les abattre. Pour les reconnaître, on sait seulement qu’ils n’ont pas d’ affectivité, donc pas de mémoire. Ce film est devenu à juste titre un film culte, notamment à cause de ses extraordianires décors urbains futuristes.

22h00 Playtime, de Jacques Tati, 1967
Playtime est une épopée du monde moderne. Tout y est aux dimensions des autoroutes et des gratte-ciel. Tourné en 70 mm, Playtime est avant tout un décor: le hall d’un aéroport, l’intérieur et les alentours de quelques immeubles modernes, et une salle de restaurant. Dans ce quatrième long métrage, Tati s’attache à l’individu face à la foule standardisée, à l’innocence du simple heurté par les coutumes de plus en plus sophistiquées du monde moderne.


lun.7

20.00 Johnny Mnemonic, de Robert Longo, 1995
Keanu Reeves est Johnny dans le film de science-fiction branché cyber-punk de l’artiste peintre américain Robert Longo. La mémoire est à vendre en disquettes, au 21e siècle, et Johnny devra se tirer d’affaire dans un complot entre scientifiques et mafia, qui se servent de lui pour transporter des données confidentielles et de très haute valeur, implantées dans son cerveau.

22h00 Terminator 2 - Judjment Day, de James Cameron, 1991
En 1997, une guerre nucléaire a ravagé la terre; dans les années qui ont suivi, les rares survivants se sont séparés en deux camps: les puissants contre les rebelles, menés par John Connor. En 2029, les puissants produsent un robot (le terminator) qui est envoyé dans le passé (1991) pour liquidier J.C. enfant. Mais Terminator échoue, et pire, se range du côté de J.C. Intervient alors un autre Terminator technologiquement beaucoup plus avancé. La lutte entre les deux robots, et la guerre entre l’humanité et les machines sont au coeur de ce film.


mar.8

20h00 Escape from the Planet of the Apes, de Don Taylor, 1971
C’est le troisième des cinq adaptations cinématographiques réalisées à ce jour du roman de pierre Boulle, La planète des singes. Les puristes ne le considèrent pas comme la meilleure adaptation, mais son intérêt réside néanmoins dans l’usage intensif du décor fantastique qui y est fait. L’architecture et l’urbanisme des singes valent à elles seules le détour.

22.00 Brazil, Terry Gilliam, 1984



mer.9

20h00
Ghost in The Shell, De Mamoru Oshii, 1995
D’après les mangas de Shirow Masamune

Film d’animation tiré d’un manga, plein d’action, de sang et d’absurde, Ghost in the Shell pourrait se décrire comme un mixte de Blade Runner, Terminator et Robocop qui a lieu dans un Hong-Kong du futur où les néons éclairent les immeubles délabrés, sous le souffle purificateur d’une brise du sud, en attendant que la pluie vienne tout laver. L’action est assez simple, mais pleine de digressions : un méchant hacker entre en conflit avec quelques cyborgs. A part quelques clins d’oeil au cinéma d’action hollywoodien, Ghost in the Shell est surtout une méditation philosophique orientale sur les robots et autres machines. Cet aspect méditatif est marqué dans le montage et dans certains arrangements sonores. Les cyborgs ont non seulement des rêves, mais aussi la capacité d’être libres et de faire des choix. Oshii et Masamune parviennent avec ce film exceptionnel à dépasser complètement la platitude commerciale de la plupart des productions d’animation japonaises: ils donnent une véritable ampleur littéraire à un moyen d’expression directement tiré de la culture populaire.

22h00 La jetée, de Chris Marker, 1962
Au lendemain de la troisième guerre mondiale, ne reste de l’histoire du monde et de sa surface qu’un tas de cendre à l’etat de déchets radioactifs. Seuls quelques survivants occupent ces terres ravagées Des émissaires sont envoyés dans le temps à la recherche de nourriture et de médicaments.Un homme, parmi d’autres, se souvient de quelques fragments d’image de l’avant guerre: son enfance, une visite sur la grande jetée d’Orly, le regard troublant d’une femme. Il sera choisi pour remplir cette mission.Le film est l’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance. Un film fait de photographies noires et blanches, qui allie science fiction et fable psychologique.


jeu. 10

20h00 Megacities, de Michael Glawogger, 1998
Tourné à Mexico, 23 millions d’habitants, Bombay, 17 millions, New York, 9 millions et Moscou, 9 millions, Megacities est un documentaire sur les mégalopoles, sur les gens qui y survivent. Le réalisateur a rencontré des personnages pauvres et fascinants. En douze chapitres, il raconte l’histoire de Shankar, de Modesto, de Babu Khan, de Nestor, d’Oleg, Boria, Kolya et Mischa, de Cassandra, de Larissa et de Toni. Ce sont des hommes et des femmes qui mènent leur combat quotidien avec inventivité, esprit et dignité. Tous, ils ont en commun le rêve d’une vie meilleure. Le film invente un style de tournage et de montage propre à chacun d’entre eux, il mêle les séquences documentaires et les séquences rejouées, il va jusqu’à introduire des personnages qui parlent du film terminé.


22h00 Stalker, d’Andreï Tarkovsky, 1979
Quelque part en Russie, une zone est interdite. La traverser présente un danger mortel. Pourtant des hommes s’aventurent dans cette région sous la conduite d’un passeur, le stalker. C’est qu’il existe au centre de cette zone un endroit où tous les voeux sont exaucés. Le stalker, c’est l’idéaliste, celui qui croit à la possibilité de donner le bonheur à l’homme et qui, au fil du voyage, se heurte à une réalité qui lui fait perdre ses convictions. Fable philosophique à tendance mystique, ce film a été le premier à créer une ambiance post-catastrophe terrifiante, faite d’obscurité, d’humidité et de ruines industrielles, qui sera largement exploitée jusqu’à aujourd’hui.

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