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[PROGRAMME]
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Gary Hill- installations récentes Septembre - 10 Octobre 1998
Pour la troisième fois à Saint-Gervais Genève, le Centre pour l’image contemporaine consacre une exposition à En 1987 déjà, et pour la première fois en Europe, le Centre pour l’image contemporaine, dans le cadre de la Semaine internationale de vidéo (SIV), Biennale de l’image en mouvement, présentait une rétrospective exhaustive des bandes vidéo ainsi qu’une installation de Gary Hill. En 1992 à nouveau, le Centre pour l’image contemporaine consacrait une exposition à Gary Hill, qui montrait une série d’installations “And sat down beside her”. L’exposition de l’automne 1998 s’inscrit donc dans une collaboration de longue durée. Par ailleurs, la Médiathèque du Centre pour l’image contemporaine (films, vidéos et Cd-roms d’artistes: 800 titres) abrite l’ensemble des bandes vidéo réalisées par Gary Hill. La collection de la Médiathèque est accessible sur le site internet du Centre pour l’image contemporaine. Biographie 1997 Westfälischer Kunstverein, Münster, Allemagne 1996 Institute of Contemporary Art, Philadelphie, USA 1995 Moderna Museet, Stockholm, Suède exposition itinérante en Scandinavie (7 lieux) 1994/95 Exposition itinérante aux Etats-Unis organisée par The Henry Art Gallery, Seattle, (6 lieux) 1993 Long Beach Museum of Art, Long Beach, USA 1992/93 Exposition itinérante en Europe oragnisée par le Centre Georges Pompidou, Paris, France (4 lieux en France, Espagne, Hollande et Autriche) 1990 Museum of Modern Art, new York, USA 1989 Kijkhuis, La Haye, Pays-Bas 1988 Video Wochen, Bâle, Suisse 1987 Museum of Contemporary Art, Los Angeles, USA 1986 Whitney mUseum of American Art, New York, USA 1985 Scan Gallery, Tokyo, Japon Bibliographie |
l’artiste américain Gary Hill. Ses installations les plus récentes travaillent sur des effets d’aveuglement, notamment en utilisant des stroboscopes qui illuminent violemment et brièvement des projections vidéo sombres et de très grandes dimension (comme Midnight Crossing, 1997 ou Reflex Chamber, 1996). Les dispositifs très techniques de ces installations, utilisant des projecteurs, des écrans réfléchissants, des stroboscopes et diverses sources sonores, le tout piloté par ordinateur, créent des conditions spécifiques d’apparition/disparition des images. Longtemps préoccupé par le langage et ses modalités d’articulation, largement influencé par la littérature et la philosophie européenne (Blanchot, Derrida, Heidegger), Gary Hill poursuit aujourd’hui une réflexion sur les conditions physiques de la perception et sur l’apparition de l’image comme révélation. En jouant sur des oppositions entre le flou et le net, l’obscurité et l’éblouissement, la vitesse technique et la lenteur de l’adaptation rétinienne, il pose les repères d’une dialectique qui trouve son achèvement dans des paroxysmes éblouissants (strobes), lorsque tous les sens basculent dans le ravissement.