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Andrea Zittel, Pocket Properties, 2001
La Propriété de poche est une île de 44 tonnes faite de panneaux en fibre de verre attachés à un squelette dacier dune forme arbitraire et incertaine. Ici, la terre est la maison. Zittel sinstalle quelques temps à vivre dans cette maison flottante et en réalise un film, sorte de produit dérivé - pseudo documentaire. Andrea Zittel: Cette Propriété de poche est à la fois un prototype pour un habitat vivable et une investigation sur notre besoin de proprité privée. Ce nest pas un morceau de terre, ni une maison, ni un véhicule, mais les trois à la fois. Une propriété portable et habitable. Cest une façon de réfléchir sur la manière avec laquelle notre culture construit puis capitalise sur notre désir de liberté, dautonomie et de solitude.
Depuis que je suis à nouveau dans ma propre culture de banlieue californienne, je suis de plus en plus consciente de combien la terre est emballée comme un produit de consommation. Les propriétés de poche sont comme autant de terres consommables, disponibles à linfini. Mon fantasme serait que cette île flotte librement sur locéan et quelle puisse devenir une autre partie de la géographie terrestre.
Je suis toujours à la recherche de cet espace gris entre liberté - qui peut parfois être trop grande - et la sécurité - qui peut facilement tourner au confinement.
Vit et travaille à New York.
Les oeuvres d'Andrea Zittel ont fait l'objet de plusieurs expositions personnelles en 2002 : Gallery Side 2 à Tokyo, Philomene Magers Projekte à Munich, Regen Projects à Los Angeles ainsi que chez Andrea Rosen Gallery à New York, galerie qui représente son travail. Celui-ci a aussi été présenté cette année au Astrup Fearnley Museet for Moderne Kunst d'Oslo dans le cadre de l'exposition "Passenger : The Viewer as Participant", au Museum of Modern Art de New York (Tempo) et au Kunsthaus Zurich (Public Affairs).
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